Die Tänzerin und der Chemiker / La danseuse et le chimiste
Daniel de Roulet

Die Tänzerin und der Chemiker / La danseuse et le chimiste

Neun undisziplinierte Begegnungen zwischen Kunst und Wissenschaft. Zwillingsbuch Französisch / Deutsch

Übersetzt von Maria Hoffmann-Dartevelle

116 Seiten, Klappenbroschur
Dezember 2002
SFr. 15.–, 16.– €
vergriffen
Zwillingsbuch französisch und deutsch, in Zusammenarbeit mit Editions Labor et Fides, Genève
978-3-85791-417-1
     

Können sich Wissenschaftlerinnen und Künstler über etwas unterhalten – abgesehen vom Wetter? Die Stiftung Science et Cité hat im Rahmen der Expo. 02 neun dieser unmöglichen Dialoge organisiert, und Daniel de Roulet hat sie beobachtet: Wie Tänzerin und Chemiker über ihren disziplinären Schatten springen, Maler und Arzt den Rahmen sprengen, Biologin und Regisseurin experimentieren, Soziologin und Theaterdirektor aus der Reihe tanzen, Künstlerin und Zoologe ins Offene treten …

Daniel de Roulet

Daniel de Roulet, geboren 1944, war Architekt und arbeitete als Informatiker in Genf. Seit 1997 Schriftsteller. Autor zahlreicher Romane, für die er in Frankreich mit verschiedenen Preisen ausgezeichnet wurde. Für sein Lebenswerk erhielt er 2019 den Grand Prix de Littérature der Kantone Bern und Jura (CiLi). Daniel de Roulet lebt in Genf.

 

La Simulation Humaine

Die Farbe Blau durchzieht diese Saga einer schweizerisch-japanischen Clangeschichte, die den Übergang von der industriellen zur virtuellen Gesellschaft thematisiert und in deren Zentrum die Wissenschaft und Technologie des Atoms steht. Die Romane überspannen eine Spielzeit von 1938 bis heute und vier Generationen vom Schweizer Patriarchen Paul vom Pokk (1896-1996) einerseits, der japanischen Violinistin Fumiko (geb. 1919) anderseits, bis zu deren gemeinsamer Urenkelin Kumo (geb. 1991).

«Roulet ist als Informatiker Wissenschaftler genug, um zu verstehen, dass einen die Atomkraft auch faszinieren kann. In seinen Romanen hat er eine weit verzweigte Familie erfunden, in der sich Atomkraft-Experten und Kernkraft-Saboteure bekämpfen. Die Saga um die vom Pokks – es sind mittlerweile fast zehn Romane – erstreckt sich inzwischen über das gesamte vergangene Jahrhundert und reicht bis in die Zukunft. Sie wirkt auch wie eine Chronik dieser manchmal so irreal erscheinenden Staatsinsel, der Schweiz.» Süddeutsche Zeitung

 

 

simulation

 

Après la sortie de Bleu Siècle, deuxième titre de ma série bleue, en 1996, j’ai reçu le curieux téléphone d’un avocat d’affaires travaillant dans notre capitale fédérale. Pour le compte d’un anonyme client, il voulait savoir d’où me venaient les repères biographiques de Paul vom Pokk, figure centrale de ce roman, vieillard aussi helvétique qu’antipathique. L’avocat s’intéressait en particulier aux épisodes évoqués dans mon livre qui lui paraissaient trop vraisemblables pour être vrais. S’agissait-il de pures inventions de ma part ou, comme il me le disait, d’une réalité «fortement inspirée par une personne existante»? Je me suis fait un plaisir de laisser planer le doute chez l’avocat. Il tâtait le terrain, moi aussi. Il espérait quelque argent sans doute pour le compte de son client. Je devinais un Suisse antipathique atteignant bientôt sa centième année. L’avocat: «Vous savez ce qu’est une plainte en diffamation?». Je lui ai fait remarquer que j’avais vérifié tous les faits racontés. Il existe bien un Suisse qui a produit des films de propagande nazie, il existe aussi un directeur de notre Banque nationale qui a utilisé sa position pour des renseignements d’initié, il existe enfin un père qui a placé sa fille au Conseil fédéral en orchestrant une campagne médiatique. Ce n’est pas ma faute si tous personnages n’en forment qu’un seul, qui m’envoie son avocat. Le nom de vom Pokk n’est pas l’anagramme exact de Kopp, chacun peut le vérifier. L’avocat a finalement laissé tomber une plainte en diffamation contre un auteur dont il ne désirait pas augmenter les ventes par un procès. Je continue donc de penser que Paul vom Pokk est une bonne invention de ma part et que toute ressemblance avec une personne vivante ou ayant existé est construite. Je ne regrette qu’une chose, c’est d’avoir fait mourir mon personnage à la fin de Bleu Siècle. Je m’étais beaucoup attaché à lui. Pour ce qui est de son physique et de quelques anecdotes sans importance, j’avais puisé dans ma propre famille. J’ai vu mourir mes deux grands-pères, l’un à Genève, l’autre au bord du lac de Zurich, j’ai cru pouvoir prolonger leur vie dans un roman. En repensant à Bleu Siècle, il m’arrive de croire que mon grand-papa suisse allemand est encore dans la chambre d’à côté en train de cracher la fumée de son cigare. Il n’est pas possible de se séparer pour toujours des grands-pères qu’on a aimé, même en les noircissant.

 

 


Comment pourrais-je abandonner un personnage que j’ai mis tant de temps à inventer, recopier, adapter? Un bon personnage n’est pas un personnage mort, mais un point de vue qui reste. A travers ses yeux j’essaye de regarder le monde, de comprendre quelques situations, d’éclairer quelques scènes qui me tiennent à cœur. Dans le cas d’un très vieux monsieur qui finit par mourir, il existe un moyen littéraire de le prolonger. C’est le même moyen que dans la vie: il suffit qu’il ait des enfants. A travers eux, l’air de famille, les traits du visage et du caractère se prolongent.

Dans ma série bleue, d’un livre à l’autre, j’essaie de profiter de ce que j’ai appris sur les personnages, soit parce que j’ai eu affaire à eux, soit parce que j’ai observé leur comportement par le trou de la page. Ils font partie de deux familles qui sont aussi différentes l’une de l’autre que l’est Zurich de Nagasaki. Les vom Pokk d’une part et les Tsutsui de l’autre. Je retrace l’histoire de ces deux familles en utilisant à chaque fois une partie de leur arbre généalogique.

L’ancêtre de la branche Tsutsui est un kamikaze. Il a donné sa vie pour le Japon en 1945 dans une tentative désespérée d’empêcher le bombardement de sa ville, Nagasaki. Ne reste de lui qu’une photo en uniforme blanc d’officier de la marine. Sa femme continue de lui rendre un hommage quotidien en nourrissant son portrait de fruits frais et d’encens. Quelques mois après sa mort naissait Shizuko irradiée dans le ventre de sa mère par la bombe du 13 août 1945. Voilà pourquoi 50 ans plus tard Shizuko (dite aussi l’Allemande, voire Ingeborg) se retrouve au Marathon de New York en chaise roulante tandis que l’architecte Max vom Pokk, son ancien amant, court le même jour la même course. C’est la trame de La Ligne bleue, roman dédié à ceux qui sont nés à la fin des années 40 et ont fermement cru que la bourgeoisie ne passerait pas le siècle.

L’ancêtre de la branche vom Pokk, le patriarche Paul, a eu - outre sa fille Marie - deux fils qui lui ont donné beaucoup de petits-enfants. Parmi ceux-ci, il y a d’une part Max, fils de Max-Paul, et d’autre part Vania, dite la Néphologue, fille de Jean-Paul que sa famille appelle «le disparu» car il ne donne plus signe de vie. La Néphologue a une fille, Kumo, dont le père retenu en prison au Japon est un Tsutsui. Entre l’arrière petite-fille, Kumo, et le vieux Paul vom Pokk, presque centenaire sur son bateau, une course poursuite s’engage. C’est la trame de Bleu Siècle, roman dédié à la fois à une génération née à la fin du 19è siècle et à une autre qui ne sera adulte qu’au 21e siècle.

Comme celle des vom Pokk, la famille du kamikaze Tsutsui croît et se multiplie. Shizuko a une fille et trois fils. Le dernier de ces fils deviendra l’amant de la Néphologue. Il a près de 23 ans quand il raconte son histoire à son ordinateur portable. Son journal s’appelle Gris-bleu, roman dédié à la génération de ceux qui n’ont eu 20 ans que tout à la fin du 20e siècle.

Les Tsutsui et les vom Pokk se rencontrent souvent. En général ils ne se détestent pas, tombent même amoureux l’un de l’autre. Sauf dans Bleu Fusion où les deux familles sont prises dans une lutte à mort. D’un côté Shizuko travaille pour la société Greenwar. De l’autre Marthe vom Pokk, la mère de la Néphologue est employée par Bleu Siècle. Chacune dirige la recherche de son entreprise jusqu’au jour fatal où les dieux de la Bourse décident de la fusion de Greenwar et de Bleu Siècle. C’est la trame de Bleu Fusion, roman dédié aux femmes qui finissent leur carrière professionnelle en même tant que le 20e siècle.

Je suis en train de terminer le cinquième roman de cette double histoire de famille. Il y aura du bleu dans le titre, et sûrement des enfants qui grandissent, des vieillards qui quittent la scène. A raison d’une génération par roman, il me restait à parler plus en détail du rapport de l’architecte Max (génération 68) et de son fils (génération 01), un Tsutsui dont je ne sais que le surnom: O-Bleu. Ce sera le cinquième de la série bleue.

A force de m’occuper en même temps des deux familles, j’ai l’impression de faire partie à la fois de l’une et de l’autre. Je ne me sens ni tout à fait Japonais ni tout à fait Suisse, comme le sont mes lecteurs. Eux sont libres de rencontrer ces deux familles à n’importe quel moment, de lire ma série bleue sans ordre établi, puisque dans chaque roman, ils feront connaissance avec une autre génération comme il m’est arrivé de le faire, au hasard d’une rencontre au Japon, à Zurich, Londres ou Brasilia. La seule chose que je ne peux pas faire à la place de mes lecteurs, c’est de choisir quelles pages sauter.

Plus jamais je n’ai entendu parler de l’avocat d’affaires qui voulait les clés de Bleu Siècle. J’avais pourtant, littérairement, anticipé la ruine de la famille de son client réel. De même dans Gris-bleu j’avais inventé par avance le vieillissement précoce et soudain qui frappe les organismes clonés. Un mois après la sortie de mon roman, une revue scientifique américaine annonçait les résultats d’une étude sur le vieillissement trop précoce des clones. Cette fois, c’est un journaliste qui a voulu savoir comment j’avais eu connaissance des faits avant qu’ils ne soient publiés.

En touchant au passé j’ai été menacé d’une plainte en diffamation, quand j’ai raconté le futur j’ai été suspecté d’espionnage économique. Dans ma série bleue je n’ai envisagé pourtant de raconter que les étapes emmêlées de notre présent. Une sorte de simulation humaine à travers plusieurs générations.

 

 

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Maria Hoffmann-Dartevelle

Maria Hoffmann-Dartevelle

1957 in Bad Godesberg geboren, studierte Romanistik und Geschichte in Heidelberg und Paris. Seit Mitte der Achtzigerjahre u.a. als freiberufliche Übersetzerin tätig. Übersetzte neben Sach- und Kinderliteratur Romane, Essays, ein Hörspiel und Liedertexte französischer, Schweizer, spanischer und südamerikanischer Autoren, darunter René Crevel, Alberto Giacometti, Marcel Lévy, Joseph Bialot, Michel Quint, Tito Topin, Daniel de Roulet, Amélie Plume, Noëlle Revaz, Pascal Rebetez, Rafael Alberti, Manuel Altolaguirre, César Aira, Rubén Blades, Silvio Rodriguez, Fito Paez.

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Inhalt

Vorwort
von Charles Kleiber

Die Tänzerin und der Chemiker
Anna Huber und Kurt Wüthrich

Die Videofilmerin und der Philosoph
Marianne Müller und Hans Saner

Die Theologin und der Filmemacher
Ruth Baumann-Hölzle und Stefan Haupt

Der Architekturkritiker und der Literaturkritiker
Andreas Ruby und Peter von Matt

Die Biologin und die Regisseurin
Marisa Jaconi und Anne Bisang

Die Architektin und die Philosophin
Inès Lamunière und Luce Irigaray

Die New Yorker Künstlerin und der Zoologe
Katia Bassanini und Denis Duboule

Die Soziologin und der Theaterdirektor
Claudia Honegger und Michael Schindhelm

Der weisse Maler und der schwarze Arzt
Paul Viaccoz und Souleymane Mboup

Postskriptum

Vorwort

Die Bindung zwischen Wissenschaft und Gesellschaft ist unzureichend. Jeder Sechste auf dieser Erde ist ein Chinese, der indische Subkontinent zählt fast eine Milliarde Einwohner, und in der Schweiz sind Chinesisch, Sanskrit und Asiatische Studien nur kleine Fachgebiete. Über eine Milliarde Menschen beten zu Allah, der Islam hält uns in Atem, und seine Geschichte, seine Vielfalt, seine Texte, seine Sprache werden im stillen Kämmerlein gelehrt. Wir befinden uns auf einem langen Marsch nach Europa, aber Europa als Zivilisation und politischer Raum entzieht sich der Kenntnis der Mehrheit unserer Studenten, die sich eines Tages zum Beitritt werden äussern müssen. Die Hauptursachen der Sterblichkeit in der Welt sind Lungen-, Durchfall- und perinatale Krankheiten; dennoch befasst sich die Forschung im Wesentlichen damit, die Spuren des Alters zu beheben. Denn Wissenschaft und Technik entwickeln sich in eine Richtung, die entweder der Zahlungsfähigkeit jener entspricht, die von ihnen profitieren – und nach dieser Logik ist ein industrialisierter Weisser allemal viel teurer als ein Schwarzer, ein Gelber oder ein «in Entwicklung befindlicher» Weisser – oder im Sinne der gegenwärtigen Wissensorganisation und Wahrung der inneren Gleichgewichte an unseren Hochschulen. In jedem Falle trägt diese Entwicklung den Fragen der Gesellschaft nicht genügend Rechnung. «Ich habe Antworten», sagt die Wissenschaft zur Gesellschaft, «hast du Fragen?» – «Ich habe Kunden, hast du Vorschläge?», sagt die Wirtschaft zur Wissenschaft. Die Bindung zwischen Wissenschaft und Gesellschaft zu stärken bedeutet also, den Prozess, bei dem verschwommene, teilweise unbewusste Fragen, Zweifel und Ängste in der Gesellschaft auftauchen und sich als zukünftige Studienobjekte anbieten, konsequent zu überdenken. Die Bindung zwischen Wissenschaft und Gesellschaft zu stärken, bedeutet auch, jenes Wissen zu erarbeiten, das für die Unternehmen unentbehrlich ist, welche – muss man noch daran erinnern? – unseren Wohlstand gewährleisten, also auch die Möglichkeit, öffentliche Politik und Hochschulen zu finanzieren. Die konsequente Beschäftigung mit den drängenden Fragen und dem notwendigen Wissen stellt also eine Suche im Dienst der Gesellschaft dar. Sie muss frei, gründlich, fordernd und systematisch sein und die Zivilgesellschaft, die Wirtschaft und die Wissenschaft mit einbeziehen. Bei dieser Beschäftigung wird die Wissenschaft ihre Unabhängigkeit und ihre Autorität, ihre Autonomie und ihre Nützlichkeit behaupten, und zugleich wird dabei der Dialog zwischen Wissenschaft und Gesellschaft konkrete Ge-stalt annehmen.

Die folgenden Texte fassen neun Begegnungen zusammen, die im Sommer 2002 auf den Arteplages der Schweizerischen Landesausstellung stattgefunden haben. Bei jeder dieser Begegnungen hat sich ein Wissenschaftler oder eine Wissenschaftlerin mit einer Persönlichkeit aus Kunst und Kultur unterhalten. Eine Stunde lang haben sie sich unter einer Zeltkuppel in der intimen Atmosphäre einer ersten Begegnung vor einem wohlwollenden Publikum präsentiert.

Können Wissenschaftler und Künstler auch noch über etwas anderes reden als das Wetter? Sind sie fähig, von ihrer Arbeit oder von der Arbeit ihres Gegenübers zu sprechen? Finden sie bei einem sol-chen Austausch die richtigen Worte?

Die Stiftung Science et Cité ist es gewohnt, Treffen zu fördern. Seit vier Jahren organisiert sie Runde Tische, «Wissenschafts-Cafés», und baut Netzwerke auf. Höhepunkt dieser Bemühungen war ein Festival, das im Jahr 2001 ein Publikum von 300 000 Personen erreicht hat. Diesmal ist die Stiftung zur einfachsten Form des Dialogs zurückgekehrt: zwei Personen und ein Moderator.

Neunmal wurden zwei Personen eingeladen. In den meisten Fällen hat die eine die andere ausgewählt, ohne sie jemals gesehen zu haben. Die eine kannte die Werke der anderen, ihren Ruf oder ihre phänomenalen Honorare. Die eine träumte von einem Streitgespräch, die andere trieb reine Neugier an.

Dreimal wurden an drei verschiedenen Seen die Bedingungen für den Dialog geschaffen. Nur ein Zelt, Stühle und die Ruhe eines Sonntagmorgens am Wasser.

Das Überraschendste an diesen Begegnungen war, dass die Verständigung nicht so ablief, wie man es sich anfangs vorgestellt hatte. Die Positionen waren nicht im voraus festgelegt, sondern entwickelten sich im Lauf des einstündigen Gesprächs. Da trat nicht die Wissenschaft als Ganzes gegen die Künste als solche an. Da stand nicht die Gemeinschaft aller Künstler der geballten Gemeinschaft der Wissenschaftler gegenüber. Es war vielmehr ein persönlicher Austausch, angefüllt mit Augenblicken faszinierten Staunens und zahlreichen Zweifeln. Zwei Biographien berührten sich für einen Moment.

Unterschiedliche Positionen wurden diskutiert, Erfahrungen stiessen aufeinander, man teilte Unsicherheiten. Um den Ablauf dieser Begegnungen wiederzugeben, schien ein freier Ton geboten, eine fröhliche Disziplinlosigkeit, ein frecher Blick. All das steckt in den nachfolgenden Seiten
Charles Kleiber
Staatssekretär
Präsident der Stiftung Science et Cité

«Diese Dialoge fängt de Roulet meisterhaft ein. Dabei beschränkt er sich bei weitem nicht auf die Diskussionsthemen, sondern fängt die Atmosphäre der sonntäglichen Matinees ein. Die Stimmung im Publikum kommt ebenso zur Geltung wie die Präsentation der Gesprächspartner auf der Bühne, ihre Kleidung, ihre Gestik. Er beschreibt, wie das Gespräch oft harzig in Gang kommt — jeder Partner ist auf seine Kunst oder Wissenschaft und darauf, wie sie beim Gegenüber ankommen, fixiert — und lässt den Leser an den oft verblüffenden Wendepunkten teilnehmen. Weit mehr als ein Expoerinnerungswert, eine intellektuelle Freude und Diskussionsgrundlage für Menschen jeden Alters.» Schweizer Bibliotheksdienst

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